A l’occasion de sa venue au Festival 2 Valenciennes, où Jean-Pierre Léaud recevra un hommage le mercredi 21 mars à 20h à l’occasion de la soirée d’ouverture de la compétition Fictions, des projections spéciales sont programmées :

  • Mercredi 21 mars à 13h45 : La Mort de Louis XIV, de Albert Serra, avec Jean-Pierre Léaud, Patrick d’Assumçao et Marc Susini
  • Mercredi 21 mars à 18h00 : Baisers volés, de François Truffaut, avec Jean-Pierre Léaud, Claude Jade et Daniel Ceccaldi
  • Dimanche 25 mars à 11h00 : Les Quatre-cent coups, de François Truffaut, avec Jean-Pierre Léaud, Claire Maurier, Jeanne Moreau et Albert Rémy
  • Dimanche 25 mars à 20h15 : Masculin féminin, de Jean-Luc Godard, avec Jean-Pierre Léaud, Chantal Goya et Marlène Jobert

Bio

Jean-Pierre Léaud fait partie de la légende cannoise. Découvert par François Truffaut qui en fait le jeune héros de son premier film, Les 400 Coups, ce gamin extraverti et turbulent de 14 ans débarque sur la Croisette en 1959. Sa spontanéité incarne à elle seule le vent de liberté que fait souffler la Nouvelle Vague sur le 7e art. Antoine Doinel et François Truffaut continuent de l’accompagner avec Antoine et Colette (1962), Baisers volés (1968), Domicile conjugal (1970) ou L’Amour en fuite (1979). Dès 1965, il entame avec Jean-Luc Godard une longue collaboration au cours de

laquelle Masculin féminin (1966) et La Chinoise (1967) font figure de points d’orgue engagés et avant-gardistes. Passionné par le langage cinématographique, Jean-Pierre Léaud sera même assistant-réalisateur sur plusieurs films de Godard (Pierrot le fou, Alphaville) et de Truffaut (La Peau douce).

On le retrouve encore chez Bernardo Bertolucci (Le Dernier Tango à Paris) ou Jacques Rivette (Out 1). Dans La Maman et la Putain (1973), son jeu décalé, entre poésie et désinvolture, trouve un écrin sans pareil et le consacre définitivement. Emblématique pour toute une génération, le film de Jean Eustache reçoit le Grand Prix Spécial du Jury au Festival de Cannes et devient culte.

Depuis, ses personnages passionnés et maladroits, idéalistes et désenchantés ou énigmatiques naviguent entre les univers d’Aki Kaurismäki (J’ai engagé un tueur), Olivier Assayas (Paris s’éveille, Irma Vep), Lucas Belvaux (Pour rire), Philippe Garrel (La Naissance de l’amour), Bertrand Bonello (Le Pornographe) ou encore Tsai Ming-liang (Là-bas quelle heure est-il ? ou Visage, présenté en Compétition à Cannes en 2009). Toujours audacieux et surprenant, Jean-Pierre Léaud incarne le Roi Soleil dans le nouveau film du réalisateur espagnol Albert Serra, La Mort de Louis XIV (The Death of Louis XIV).

 

© Photo : Claire Delfino

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